Riprissioni: cunfarenza stampa
Le lundi 27 avril, deux personnes adhérentes de notre démarche étaient interpellées :
-. Dumenicu TAFANI , 2ème de notre liste aux dernières élections municipales ;
-. Ulivieru SAULI , directeur de campagne lors de ces mêmes élections.
Le jeudi 30 avril , Micheli GIRASCHI , président de notre comité de soutien, et également concerné par l’enquête préliminaire se présentait à son tour au commissariat à Aiacciu.
Tous trois, après plusieurs heures de garde à vue et dans des conditions plus que déplorables, ont été remis en liberté. D TAFANI et U SAULI ont d’ailleurs déposé une « main courante » (avant plainte) pour protester contre ces conditions de garde à vue.
Il est à souligner que Ulivieru SAULI a été interpellé non à 6 heures du matin à son domicile, mais à 4h
30 en se rendant sur son lieu de travail. Il est resté 1h 30 menotté au local de la Police Judiciaire à Portivecchju, dans l’attente de la perquisition domiciliaire.
La compagne de Michel GIRASCHI, Noëlle Medurio enceinte de 7 mois, est restée maintenue dehors sous la
pluie le temps de la perquisition … avec son enfant en bas âge .
Ces personnes ont été interpellées pour leur engagement politique. A ce titre U RIACQUISTU est concerné.
Ces interpellations – qui se multiplient à l’échelle de la Corse – posent avec acuité, aussi bien le problème de la dégradation d’une situation politique que celui de la dégradation économique et sociale qui affecte des milliers de gens. Ces interpellations mettent en relief la « judiciarisation » du champ du politique, moyen de pression qui vise à affaiblir sinon faire taire certaines voix opposées au système en place.
U RIACQUISTU entend de ce fait, saisir la commune de Portivecchju, au-delà du seul aspect du respect de la personne humaine et sa dignité et poser publiquement la question suivante :
Qu’attendez – vous pour introduire un débat au sein du conseil municipal afin d’aborder avec courage et lucidité la question qui se pose à l’échelle de la Corse et ses pistes de solution pérenne ? Ne voulez vous pas comme nous un véritable apaisement politique ?
Non que la commune soit compétente en la matière, mais une telle initiative relayée par toutes les communes, et au-delà à travers touts les espaces concernés, peut nourrir une véritable feuille de route et briser ce blocage mortifère que connaît la Corse..
C’est donc à cette échelle communale que nous nous adressons, aussi limitée soit – elle, en rappelant
que la question corse se pose aussi bien à Bastia qu’à Aiacciu, aussi bien à Calvi qu’à Portivecchju, et à travers tous nos hameaux et villages qui
de l’intérieur jusqu’à nos côtes rappellent l’existence d’un peuple et de ses droits à vivre son identité.
