prutighjimu u nosciu patrimoniu

Publié le par naziunali

Eccu a cunfarenza stampa  di U Riacquistu fatta à U Spidali u 2 dicembri  Pà chjamà l'attinzioni di l'aghjenti annatu à i venditi di i casi di u statu chi si farani a sittimana prossima in Aiacciu

 

 

Le 9 décembre 2008, les autorités de l’Etat mettent aux enchères à Aiacciu, 15 heures à la préfecture de la même ville, différentes anciennes maisons cantonnières sises sur le département dit de la Corse du Sud.

 

Les maisons cantonnières suivantes seront vendues : celles de Tuara (Osani), de Chjaraldinu (Palleca), de Orasi (Sartè), d’Illarata (Zonza) et de u Spidali (Portivechju). Ces habitations – présentées sur vente comme à l’état de ruines – sont par nature des bâtiments traditionnels. Elles appartiennent à notre patrimoine culturel.

 

Elles ne peuvent faire l’objet de ventes dont les logiques privées les opposent à leur nature initiale.

Au moment où l’opinion publique s’interroge sur la réalité foncière de la Corse et la nécessité d’un véritable et ambitieux plan économique de développement durable à son égard, ces ventes s’inscrivent dans un tout autre cadre : celui de la dépossession des biens terriens et immobiliers.

 

U RIACQUISTU DI PORTIVECHJU prend le cas de la vente de la maison cantonnière de U Spidali, sise sur la commune concernée.

 

U Spidali c’était encore hier le lieu d’accueil de toutes celles et ceux – l’été tout particulièrement – qui transhumaient pour la montagne. Ce village – aujourd’hui hameau – est déjà soumis aux acquisitions de quelques unes de ses bâtisses, vendues aux plus offrants. A l’opposé, La situation d’abandon de U Paradisu, lieu de vacances et de détente pour l’enfance et la jeunesse montre dans quel trame intervient cette vente.

 

U RIACQUISTU DI PORTIVECHJU doute fortement des objectifs municipaux quant à promouvoir une politique d’ensemble visant à préserver le patrimoine bâti traditionnel de U Spidali.

Elle l’interpelle toutefois publiquement sur ses intentions :

* La municipalité se sent elle vraiment concernée par la vente aux enchères de cette maison cantonnière?

* La municipalité – en l’absence négligente du droit de préemption urbain – a-t-elle l’intention d’employer le droit de priorité (droit institué en faveur des communes sur tout projet de cession d’immeubles situés sur leur territoire appartenant à l’Etat) ?

 

U RIACQUISTU DI PORTIVECHJU s’oppose au principe de cette vente. Sa philosophie est ici – au nom des valeurs et repères moraux et culturels de notre communauté  - de redonner la fonction de bâtiment public au bâti mis en vente.

 

U RIACQUISTU DI PORTIVECHJU appelle toutes les énergies patriotiques à défendre – partout où ces ventes interviennent – notre patrimoine mis en vente.

Publié dans Innò

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